Domaine du Chambet

Cuvées Libres

Anthony Fonjallaz né à Gy, au tout début des années 90, dans le domaine familial où il vit encore aujourd'hui, entouré de ses parents et ses grands-parents. Si le nom Fonjallaz trouve ses origines dans le Lavaux, de l'autre côté du Lac, la famille est établie à Gy depuis 1921, où elle s'adonne depuis à la polyculture, la viticulture prenant une place toujours plus importante au cours des années. Alors que les premières générations vendant l'entier de la production à la cave coopérative locale, c'est le père d'Anthony, Gérald, qui décide dès la fin des années 80 de mettre en bouteille une partie des vins, d'abord 1'000L, puis 2 puis 3... 30 ans plus tard, le domaine produisait environ 20'000 bouteilles sur quelques 3 hectares de vignes et vendait encore une grande partie des 7 hectares restants à la coopérative, mais aussi à de petits vignerons de la région, comme Paul-Henri Soler notamment. 

Après une formation dans l'horlogerie, c'est au cours d'un voyage sac au dos qu'il ressent l'envie de revenir plus proche de ses origines, et faire du vin. Il suit de 2014 à 2017 le cursus classique à Changins, dans le Canton de Vaud, où le cours sur le Bio n'est alors qu'un module à option de deux semaines... qu'à cela ne tienne, Anthony se forme chez Bertrand Favre vigneron en bio à Miolan, aux côtés de sa fille Sarah Meylan, puis chez Christian Rossel, précurseur de la biodynamie dans le Canton de Neuchâtel, à Hauterive.

Il arrive alors au domaine familial en été 2017, six mois plus tard le Chambet entame sa reconversion en viticulture biologique, alors que le père d'Anthony avait déjà depuis quelques années arrêté l'usage de produits de synthèse. A partir du millésime 2020 le domaine reçoit le précieux bourgeon de Bio Suisse et le 1er janvier 2021, Anthony en reprend officiellement les rennes.

Le domaine s'étend sur 8 parcelles, éparpillées dans les villages alentours, sur une surface de quelques 10 hectares, auxquels s'ajoutent 2 hectares de pommiers, que Benoît, le petit frère, cultive pour sa production de cidre et jus de pomme. Depuis la récolte 2021, l'entier de la production a été encavé au domaine, et si Anthony arrête de vendre du raisin à la coopérative, il continue de collaborer avec les producteurs Paul-Henri Soler, Adeline Wegmuler, ou encore Laurent Vu de la Cave du Rouge-Gorge.

Dès 2020, il lance au domaine familial les Cuvées Libres, une gamme de vins vinifiés sans aucun intrant et sans ajouts de soufre avant les mises. Des étiquettes vives et colorées, oeuvre de l'artiste Stéphanie Peck. Après un premier essai, la gamme s'étoffe et l'idée est de proposer environ 8 cuvées à terme pour venir entourer celles qui sont déjà des classiques comme La Saline, 100% Chasselas aux notes citronnées, ou L'Orangerie, un Pinot Gris de macération à la robe ambrée et aux notes épicées. A suivre...