Mylène Bru

Vin de garrigue

Née dans les Corbières, d’une famille de vignerons, le vin coule dans les veines de Mylène Bru. C'est en 2008 qu'elle fera le pas de se lancer à son tour c'est un peu plus au Nord, dans le Languedoc.

Lors d'une ballade sur les hauteurs de Sète, elle remarque un chemin de cailloux blancs qui mène à de vieilles vignes de Cinsault, Carignan, Syrah ou encore Chasselas. Des terroirs calcaires, une rareté dans la région, une quinzaine de petites parcelles entourées d'herbes aromatiques, de pins et doucement ventilées par les brises venues de la Méditerranée. Le paysage est paradisiaque.

En pleine garrigue, le vignoble fait figure d’oasis de verdure, où se côtoient chêne vert, genévrier, thym, romarin, lavande ou encore chèvrefeuille. Des notes mentholées, poivrées et sauvages que l'on retrouve dans les cuvées de Mylène, portée par la fraîcheur subtile et délicate du terroir. Des sols de calcaire pur, blanc et léger, semblable à du talc, vestige de la mer qui occupait autrefois les lieux.

Mylène, épaulée par son compagnon Bruno, débute l'aventure avec très peu de moyen, récupérant un domaine sans eau courante ni électricité, où elle bâti sa cave de vinification résolument tournée vers l'extérieur, pour profiter de chaque instant de soleil lors des vinifications, un secret que lui aurait soufflé le regretté Stefano Bellotti.

A la vigne le couvert végétal et la biodiversité sont favorisés, les sols travaillé au cheval et nourris au fumier provenant de la bergerie voisine, tout est manuel et artisanal et les traitements sont limités autant que possible pour ces vignes isolées qui n'ont pour seul voisins que les perdrix, lézards et lapins de garenne.

En cave, les vins sont vinifiés le plus naturellement possible, au grand air. Un petit pressoir vertical en bois, pour des résultats frais et floraux, au touché soyeux et aux tannins souples. Des jus néanmoins puissants et profonds, iodés et aux parfums rappelant sans aucuns doutes les beaux paysages pour lesquels Mylène a craqué.