L’Egrappille

100% belles grappes

Les premières années de sa vie adulte, Catherine les consacre à l'anthropologie, des forêts luxuriante du Brésil aux deserts du Maroc, elle contemple et document la vie des populations locales tout en découvrant le monde et ses richesses culturelles.

C'est en 2012 que le destin la mène en Auvergne, où elle rencontre Pierre Beauger d'abord, qui éveillera en elle une passion dévorante pour le vin et Manuel Duveau, avec qui elle partagera quelques années de vie commune dans le village de Blanzat, en périphérie de Clermont-Ferrand. 

L'année 2019 marque un nouveau départ pour l'Egrappille, séparée de Manuel, Catherine s'installe à Lamontgie, plus au sud, et récupère de vieilles vignes aux abords de la rivière Bansat sur des coteaux pentus plein ouest, au terroir varié de granite, schiste, quartz et basalte. Une riche biodiversité pour des parcelle entourées de forêts et partiellement travaillées au cheval et les traitements sont réduits au minimum tout en enrichissant naturellement la terre.

Pour compléter sa récolte, Catherine retrouve ses vieilles habitude de grappilleuse, et glane des parcelles abandonnée sur le Bon Coin, parfois jusqu'en Haute-Loire.

Dans sa cave de Lamontgie, les jarres de grès sont à l'honneur, sous l'influence de Fred Gounan, et les vinifications se font sans intrants, dans le plus pur respect de l'expression des cépages récoltés, Gamay, Chardonnay, Pinot Noir... et toujours dans l'esprit de ses débuts, 100% de belles grappes, ne rien brusquer, ne rien chambouler.

Ses nouvelles cuvées ont des noms évoquant les traditions tribales, echo à sa vie d'avant, G(U)RI, N(E)GO, MO(S)O... des vins qui invitent à la rêverie et à l'évasion, des vins vrais, vivants, fins et délicats. Des cuvées qui elles aussi feront histoire.